BMW série 1 : spirituelle
Dim 02/06/2019 — Quand tout change.
On entend souvent l'idée que les constructeurs doivent investir beaucoup dans les nouvelles technologies, comme la propulsion électrique ou la conduite autonome, mais ils doivent aussi renouveller leurs modèles plus conventionnels, et cela veut parfois dire aussi de tout changer, comme en témoigne la nouvelle BMW série 1.L'illustration ci-dessus montre le changement. Le moteur, qui était auparavant monté longitudinalement pour entrainer les roues arrières, est désormais implanté transversalement, et il entraine les roues avants. Cela veut dire que tout est différent entre l'ancien et le nouveau modèle, et que plus que la technique, l'important est l'esprit. Cela n'aurait pas été possible il y a seulement quelques années, mais avec le progrès dans la transmission de puissance, on sait aujourd'hui faire passer beaucoup de chevaux aux roues avants sans vilaines réactions de couple dans la direction, et avec les systèmes électroniques de contrôle, la différence entre traction et propulsion n'est plus aussi marquée que naguère.
Parce que c'était là tout le challenge donné aux ingénieurs : faire qu'en passant à la traction avant, pour rendre la mécanique plus compacte, et accroître l'habitabilité, ne soit pas au détriment du plaisir de conduire. BMW dit avoir effectué un travail considérable dans cet objectif, mais pour la version la plus performante, la M135i qui dispose d'un 4 cylindres 2 litres de 306 ch, il n'a pas pris de risque, et a retenu une transmission intégrale.
La majorité des clients s'orientera vers des motorisations moins ambitieuses, essence ou diesel, à 3 ou 4 cylindres, et on retiendra par exemple la 120d xDrive, traction intégrale diesel de 190 ch et boite automatique, qui accélère de 0 à 100 km/h en 7 secondes exactement, avec une consommation moyenne de 4,5 l/100 km, rejets de CO2 de 117 g/km.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : BMW ; essence-diesel