L'impérialisme chinois s'exposait sans honte à Francfort
Dim 22/09/2019 — Ou comment se moquer du reste du monde ?
Il est habituellement facile de se diriger sur un salon de l'auto. D'abord parce qu'on reconnait les voitures, et ensuite parce que si on ne les reconnait pas, le nom du constructeur est écrit en gros sur le stand. Et bien, il l'était sur le stand Hongqi, comme le montre l'illustration c-dessus. Mais ce rédacteur n'a pas su le lire, parce qu'il était écrit en caractères chinois. C'était pourtant au salon de Francfort, en Allemagne, pas au salon de Shanghaï. Hongqi y présentait le concept d'un gros SUV électrique (photos ci-dessous), une auto impressionnante à voir, sur laquelle nous aurions aimé obtenir plus de renseignements, sauf qu'à la conférence de presse qui a dû en dévoiler ses principales caractéristiques et son devenir, nous n'avons rien compris, puisqu'elle s'est tenue en chinois.Les occidentaux présents ont donc attendu une minute, en pensant que l'homme qui parlait allait changer de langue, employer celle de Goethe ou de Shakespeare, mais non. Toute la conférence fut en chinois. Idem chez Wey, un autre constructeur chinois, 2 stands plus loin. Le plus vraisemblable est que ces constructeurs n'utilisent donc le salon allemand, que pour faire une communication bidon auprès des journalistes chinois présents, en leur faisant croire qu'ils ont quelque activité en Europe. Mais s'ils ont la plus petite intention d'y vendre des voitures, il va falloir communiquer dans les langues locales.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : voitures-chinoises ; commerce-distribution