Pour relancer le nucléaire, Boris Johnson veut interdire les essences et diesels dés 2035
Mer 05/02/2020 — Se réjouir ou pleurer ?

Si d'abord on est dubitatif sur la nécessité d'une interdiction, en pensant par exemple au chauffage au charbon, qui n'a jamais été interdit, mais qui a quasiment disparu de lui-même, parce qu'il y a mieux, on s'étonne que ce soit Boris Johnson, qui n'était guère connu pour son volontarisme en faveur de l'environnement, qui lance pareil projet. Il y a alors un petit détail qui n'est peut-être pas trop connu de ce côté-ci de la Manche. C'est qu'il est un passionné du nucléaire, c'est lui-même qui le dit. Elu à la tête de son parti premier ministre l'été dernier, le même jour, avant donc qu'il soit nommé premier ministre, il lançait déjà une consultation pour le financement de nouvelles grandes centrales nucléaires. Alors que les écologistes ne se réjouissent pas trop vite...
Illustration, Boris Johnson au volant d'une Nissan Leaf électrique.
Laurent J. Masson
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; politique-transport_Europe ; ecologie