Renault lance Zity, faut-il interdire l'auto-partage ?
Dim 24/05/2020 — Un mauvais timing.

C'est bien sûr le métro qu'on veut éviter à tout prix. Boris Johnson, plus soucieux de la santé des gens que les dirigeants français, a carrément déconseillé d'utiliser les transports en commun. Un service d'auto-partage comme Zity est à priori beaucoup plus sûr, mais il reste à s'assurer que les voitures sont convenablement nettoyées entre chaque utilisateur, et Renault nous dit que... Ce ne sera pas le cas. Le constructeur précise simplement que dans le cadre des opérations de recharge et de maintenance, lesquelles ont lieu à des intervalles qui ne sont pas précisés, il est procédé pour chaque véhicule à un nettoyage désinfectant (solutions antivirales et antimicrobiennes) des parties en contact avec les mains des usagers. Autrement dit, un coup de lingette vite fait sur le volant, le levier de vitesses, les commandes clignotants, de lève-vitres et de climatisation ainsi que les poignées de portes, à l'occasion de chaque recharge. Ce serait tout, et cela paraît bien peu satisfaisant par les temps qui courent, avec le virus qui rôde.
On aurait apprécié un nettoyage complet, et un délai de 24/36 heures entre chaque utilisateur. C'est peut-être trop compliqué, et c'est ce qu'a dû penser General Motors qui mis fin à son investissement dans un service d'auto-partage aux Etats-Unis... On se demande pourquoi Renault n'a pas fait de même, et parce qu'on est jamais trop prudent, on ne recommandera pas à nos lecteurs d'utiliser ce service Zity.
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