Nouvelle Maybach : l'alterno-démarreur est de série
Sam 21/11/2020 — Et c'est tout.
Pour 99 % des automobilistes, la Mercedes classe S est une voiture de très grand prestige. Il ne doit guère y avoir que 1 % des automobilistes pour penser qu'une classe S n'est pas une auto exceptionnelle. Et dans ce 1 %, il y a le 1 % supérieur pour qui rien n'est trop beau, rien n'est trop cher. C'est pour ces gens là que Mercedes a conçu la Maybach.On prononce à l'allemande, maybarr et non pas maybak, il s'agit d'une version à empattement allongé de 18 cm de la Mercedes classe S longue, avec une finition et un équipement beaucoup plus luxueux.
La priorité a été donnée aux occupants des places arrières, puisque la majorité des clients auront un chauffeur. L'empattement accru est d'ailleurs uniquement pour qu'ils puissent étendre leurs jambes.
Pour le chauffeur, on remarque que si l'instrumentation est entièrement digitale, le classicisme est la règle, avec des compteurs digitaux qui ont l'apparence d'un cadran de montre ancienne. Et le soin apporté à chaque détail est absolument inouï, on pourra par exemple s'amuser à compter les LEDs des feux arrières.
Les pédales sont tout aussi travaillées !
Et joujou le plus extra, pour ceux qui ne ignoreraient ce qu'est cette voiture, un spot lumineux intégré au rétroviseur affiche le sigle de la marque sur le sol.
Avec un moteur V8 double turbo de plus de 600 ch, ou un V12 double turbo encore plus puissant, la Maybach aura en France le malus maximal, doublé d'un malus au poids qui sera lui aussi du montant maximal. Mais cela n'a aucune importance, puisque les clients ne sont pas en France. Il pourrait y avoir une version V6 hybride rechargeable sur certains marchés, mais quand le tarif est celui d'une belle maison, on devine que l'économie d'utilisation ne sera pas un souci pour aucun client. On est alors surpris de trouver dans l'équipement de série un alterno-démarreur en 48 Volts.
Le système permettra l'arrêt du moteur dans les embouteillages, et donc de ne rien consommer. Il est sans doute bien que le constructeur se soucie d'économiser l'énergie, mais on aurait apprécié que cela soit avec plus de moyens qu'un simple système 48V... Encore qu'on imagine que si à l'avenir, la Maybach devait devenir électrique, il lui faudrait une batterie absolument formidable pour garantir les mêmes performances que son moteur V12, et alimenter sa myriade de moteurs électriques, pour les appuie-têtes, les repose-pieds, les appareils de massage, l'ouverture et la fermeture des portières, le réfrigérateur, etc...
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Mercedes ; essence-diesel