Nissan Ariya électrique, premier petit roulage
Lun 20/06/2022 — Prometteur !
Dans le cadre du MiMo, il était possible d'essayer des nouveaux modèles. Ce n'était pas pour les journalistes, il s'agissait de minis essais de 15 minutes, très insuffisants pour écrire un article. Néanmoins, il y avait là une auto que nous nous languissions d'essayer : la nouvelle Nissan Ariya. Comment résister ? On l'attendait parce que cette auto, avec la pandémie et la pénurie de semi-conducteurs, elle a plus d'un de retard. Mais l'auto est disponible à la commande depuis mars, et l'auto est devant moi, je peux m'installer au volant, et je vais pouvoir rouler avec, alors moi y en a content.Au volant, une chose me réjouit de suite : j'ai un vrai tableau de bord en face de moi. Pour une raison que j'ignore, et que je suis incapable de comprendre, sur beaucoup d'électriques, on a supprimé le bloc d'instruments en face du conducteur pour le remplacer par un petit écran de smartphone (voitures du groupe VW), ou par rien (Tesla Model 3 et Y). Le boitier d'instruments est ici tout à fait normal, il ressemble d'ailleurs à celui d'un Qashqai, avec 2 gros compteurs, l'un donnant la vitesse, l'autre étant un indicateur de puissance gradué de 0 à 100 %. Je suis ensuite heureux de constater l'efficacité de la climatisation, puisqu'il faisait 37° ce jeudi après-midi, à Milan. Et elle n'est même pas bruyante. L'habitacle est spacieux, avec une planche de bord basse qui ajoute à la sensation d'espace.
Plus longue et plus large, cette Ariya est bien plus qu'une version crossover de la Leaf, c'est une auto d'un segment supérieur. Je trouve déjà un défaut, étonnant de la part d'un constructeur établi comme Nissan, l'accoudoir de la portière est plus bas que celui de la console centrale, gênant pour celui aime une position de conduite façon captain-chair. Caractéristique intéressante ensuite, cette console centrale est coulissante d'avant en arrière. Dans la circulation du centre ville, il m'est malheureusement impossible de juger des capacités routières de l'auto, mais à un croisement, je choisis de m'arrêter au feu orange. Je suis donc le premier pour pouvoir enfoncer l'accélérateur avec le feu vert. J'ai atteint très vite les 60 km/h, avant de devoir ralentir tout aussi vite. Il y a plus de puissance que sur les propulsions sur base MEB du groupe Volkswagen. Cette Ariya sera une très redoutable concurrente de la Mustang Mach E de base.
J'aurais aussi retrouvé le système E-Pedal qui permet presque d'ignorer la pédale de freins, il y a aussi plusieurs modes de de fonctionnement, mais je n'aurais malheureusement pas eu le temps de les essayer. J'ai néanmoins acquis la certitude que cette Nissan Ariya est une voiture très bien née, et j'ai hâte de l'essayer plus longuement.
Laurent J. Masson
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Nissan ; voiture-electrique