Celestiq, la Cadillac qui doit renouer avec la gloire d'antan
Sam 23/07/2022 — Série très, très limitée.
Avec des moteurs V12, avec des moteurs V16, Cadillac avait fait des voitures incroyables dans les années 1930. Les modèles des années 1950 n'étaient pas mal non plus, avec leurs parechocs heavy metal, et leurs immenses ailerons arrières. Et en 1970, Cadillac lança le plus gros moteur qu'on ait jamais vu sur une auto d'après-guerre, avec une cylindrée de 8,2 litres. Aujourd'hui, la Cadillac la plus proche de cette démesure passée est l'Escalade, un énorme SUV. Mais parce qu'il est trop typé 4x4, et trop souvent associé avec des rappers, Cadillac revient à l'élégance classique, avec une longue et basse berline, son nom est Celestiq.C'est une voiture électrique, zéro émission, pour signifier le modernisme de la technologie, mais le groupe propulseur est presque secondaire ici. Ce qui prime, c'est le luxe. Le luxe à l'américaine.
Quand Mercedes ou un autre constructeur allemand de prestige présente un nouveau modèle, son intérieur est souvent beige, ou de quelque autre couleur neutre. Mais la Celestiq est une Cadillac, son habitacle est rouge. Et pas rouge terne, mais du plus éclatant des rouges vermillon. C'est un clin d'oeil au passé, à l'Eldorado dont le premier modèle, en 1953, avait déjà un intérieur rouge, tout comme la série limitée Bicentennial de 1976.
Pour être en phase avec l'époque, la planche de bord est un immense écran, de toute la largeur de l'habitacle, soit 1,40 m, il a heureusement le bon goût d'être de faible hauteur. L'auto est une 4 places avec 4 sièges individuels, et pour que personne ne se sente lésé, les 4 sièges offrent tous les mêmes réglages que ceux dont dispose le conducteur. Le toit est verre, avec un réglage permettant de le rendre opaque ou transparent, chaque occupant de l'auto ayant son propre réglage pour son quart de toit. Ceci est unique. Comme en fait tout l'intérieur, fait de cuir, de bois précieux et de métal brossé. Et tout sera parfaitement assemblé et personnalisable car cette Cadillac sera construite à la main. Oui, cela ne s'était plus vu depuis très, très longtemps, mis Cadillac n'envisage pas de concurrencer les constructeurs allemands avec cette Celestiq. La marque américaine vise Rolls Royce et Bentley.
Il s'agit de renouer avec l'ancien slogan Standard of the World. Ce qu'il y a de mieux ! On ne sait encore si le constructeur y parviendra, mais la presse américaine évoque un tarif comparable à celles des plus belles anglaises. Dans les 300 000 $, avec une production limitée à peut-être seulement 400 exemplaires par an. Tous les détails seront révélés l'année prochaine, l'auto de cette page n'est encore pour l'heure qu'un concept.
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