Renault confirme Verkor pour les batteries de 150 000 Alpine électriques
Ven 14/04/2023 — Ou plus.
Le groupe Renault s'organise pour mettre sur pied la production de centaines de milliers de voitures électriques (par an) dans le Nord de la France. C'est là que seront fabriquées les futures Renault 4 et 5, dans un vaste conglomérat qui produira aussi des batteries lithium-ion. Là, Renault n'est pas seul, il s'est associé avec une start-up, Verkor, une entreprise française née à Grenoble il y a 3 ans. Verkor est un concepteur de batteries, sans expérience industrielle, mais Renault en a à revendre, qui met en avant le caractère bas-carbone de ses batteries. Nous ne sommes pas trop sûrs de ce que cela signifie. Pour une batterie, le constructeur évoque habituellement la densité volumique (stocker beaucoup d'énergie dans un faible volume), ou la densité massique (stocker beaucoup d'énergie dans une faible masse). Et si on s'inquiète sur la pollution autour de la production des batteries, c'est au niveau des activités minières qu'on peut légitimement s'effrayer. Les mines de lithium, de cobalt ou de nickel, il y a souvent là des choses qu'on cache.Verkor explique qu'il a organisé un cycle de production parfaitement vertueux, avec une production habile, peu gourmande en énergie, des fournisseurs triés sur le volet, et l'intégralité de la chaine de valeur située en Europe. Tout ceci est très bien, ce sera un vrai plus par rapport aux batteries fabriquées en Chine, mais on aimerait que Verkor en dise plus sur les caractéristiques techniques de ces batteries, ainsi que sur leur prix. On imagine cependant celui-ci fort raisonnable, du fait de volumes de production élevés. Renault achètera en effet suffisament de batteries pour équiper plus de 150 000 voitures électriques. La plus attendue est probablement le crossover Alpine, il sera de segment C (même taille qu'une Megane).
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Renault ; industrie-production