BMW série 5, downsizing et électrification
Jeu 25/05/2023 — Une gamme de départ trop rationnelle.
Pour tous les amateurs de routières, la BMW série 5 est une référence, sinon LA référence. Pour rouler en famille à une vitesse de croisière à 200 km/h sur une autobahn, on n'a jamais fait beaucoup mieux que la série 5 de BMW, mais cette nouvelle génération est-elle à la hauteur de ses glorieux ancêtres ? On remarquera d'abord que l'époque des gros moteurs est révolue. Dès les années 1970, la plus puissante des série 5 avait un 6 cylindres de 3,5 litres. Tout récemment, la 550i avait un V8 de presque 5 litres de cylindrée. On ne sait encore ce qu'aura la future M5, mais la 550 de 2024 est une hybride rechargeable, avec un 6 cylindres de 3 litres. Le downsizing poursuit son action inexorable.Le paradoxe est que si les cylindrées diminuent, les dimensions augmentent. C'est même une drôle de surprise, puisque l'auto dépasse allègrement la barre des 5 m, et atteint désormais les 5,06 m. Il est vrai que la série 7 est devenue énorme, mais bien peu imaginaient la 5 s'en rapprocher autant. La série 5 d'aujourd'hui est 20 cm plus longue que la première série 7. C'est comme cela... On se réjouira au moins que cela condamne définitivement toute idée d'un petit 3 cylindres sous le capot. La petite 520i de base accuse déjà 1725 kg sur la bascule. A vide.
Une version hybride rechargeable viendra étoffer la gamme en 2024, mais pour le lancement commercial cet automne, il n'y a que 4 modèles de série 5 disponibles. Deux électriques, c'est la BMW i5 qui fait l'objet d'un article à part, et deux modèles à 4 cylindres de 2 litres, les 520i et 520d.
190 ch et 310 nm de couple pour la première, 197 ch et 400 Nm de couple pour la seconde. La diesel est donc plus performante, accélérant à 100 km/h en 7,3 secondes quand l'essence a besoin de 7,5 secondes. Les deux reçoivent une hybridation légère en 48V, et sont associés à une boite automatique à 8 rapports. Les consommations moyennes sont, à partir de 5,7 l/100 km pour l'essence, et 5,1 pour la diesel. Mais du fait de la plus forte teneur en carbone, la diesel a des émissions moyennes à partir de 131 g/km, quand l'essence a 130 g/km. Différence ultra minime, mais qui se sentira pourtant au niveau du malus en France.
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