Réemploi des véhicules : comment l'Assemblée Nationale nuit au pays
Dim 07/04/2024 — Toujours plus d'état, voilà le mal.

Le texte voté est une pure horreur technocratique. On y lit les termes suivants : des services de mobilités solidaires ; personnes en situation de vulnérabilité économique ou sociale ; associations reconnues d’utilité publique ou d’intérêt général ; développement de services d’aide à la mobilité ; les autorités organisatrices de la mobilité ; convention avec les associations ; modalités de collecte ; modalités d’action et de coordination encadrant les services de mobilité solidaire prévus... fixées par le plan ; plan d’action commun en matière de mobilité solidaire ; rapport d’évaluation du dispositif...
Encore une belle usine à gaz ! Quelles seront les émissions de CO2 de ce dispositif ? Combien de journées de travail ? Alors que toutes les voitures rentrant dans le dispositif des primes à la casse sont reprises par des concessionnaires, et que dans toute concession, il y a un chef d'atelier. Il faut moins de 10 minutes à un chef d'atelier pour dire si une voiture est encore bonne, ou si elle doit partir à la casse. Si elle peut encore faire de l'usage, qu'elle soit vendue aux enchères, où toutes les semaines en France, il se vend des autos à moins de 1000 €. Ce ne sont pas des grands bourgeois qui les achètent. Simple, rapide et efficace, 3 mots totalement inconnus des députés et du gouvernement.
Les agriculteurs s'en plaignent, les hôpitaux s'en plaignent, tous les artisans et commerçants comme tous les chefs d'entreprise aussi, le pays croule sous la paperasserie et les procédures. Que font les élus ? Ils en rajoutent.
Laurent J. Masson
Illustration, un autobus Heuliez déclassé par la France, qui a une nouvelle vie en Albanie (gros plan pour voir les détails).
Rubrique(s) et mot(s)-clé : toutes-les-marques ; ecologie