Cupra Formentor, dans l'air du temps
Jeu 02/05/2024 — Plus sophistiquée, donc moins brutale.
C'était la première vraie Cupra, dans le sens où elle ne devait rien à aucune Seat. Et pour frapper les esprits, Cupra avait sorti la grosse artillerie, avec le moteur 5 cylindres 2,5 litres, celui qui fait un gros bruit, et qui a tant fait pour la gloire d'Audi. La Cupra Formentor dotée de ce moteur a été arrêtée l'année dernière, et elle ne revient pas cette année. A la place, pas tout à fait aussi puissant, mais quand même proche, on trouve la dernière évolution du 4 cylindres 2 litres EA888, qui sort désormais 333 ch (310 ch précedemment). Plus raisonnable, ce moteur est surtout nettement plus sobre. Et ce qui est un peu réduit en cavalerie pure devrait être compensé par la tenue de route, puisque le système Haldex a été remplacé un Torque Splitter sur les roues arrières, qui avec 2 embrayages indépendants, peut contrôler la puissance envoyée sur chacune des roues arrières, et transférer cette puissance de l'une à l'autre quand cela est nécessaire. Il y a aussi un mode Drift !
A noter aussi, pour les automobilistes très éxigeants, des freins plus gros, avec des étriers Akebono à 6 pistons. Pour ceux qui n'ont pas besoin de tout cela, le moteur de base reste le 1500 TSI avec hybridation 48 volts, et pour ceux qui apprécient le zéro émission, il y a 2 versions hybrides rechargeables, avec 204 ou 272 ch, et une autonomie électrique de plus de 100 km grâce à une batterie d'une capacité accrue à 19,7 kWh.
Au dehors, la Cupra Formentor devient plus expressive, plus méchante pourrait-on même écrire, avec une calandre façon requin. Peut-être qu'elle va mordre les autres voitures dans la circulation, mais même si elle ne mord pas, on se souviendra de l'avoir vu passer, c'est déjà beaucoup.Rubrique(s) et mot(s)-clé : Seat ; voiture-hybride-rechargeable ; essence-diesel