Toyota Urban Cruiser, l'électrique numéro 2
Dim 15/12/2024 — Une Yaris Cross zéro émission ?
Toyota est bien le premier constructeur du monde, avec une nette avance sur ses concurrents, mais ses ventes d'électriques sont encore très faibles. Il n'avait d'ailleurs qu'un seul modèle à son catalogue, la bZ4X, une bonne auto, mais pas le genre à déchainer les foules. Voici alors un second modèle, qui est comme la bZ4X, une vraie électrique, conçue comme telle, et pas une essence convertie.La première surprise est dans la nomenclature. A la présentation de la bZ4X, nous avions compris qu'il s'agissait d'une nouvelle appellation pour la lignée électrique de Toyota. Un modèle plus petit aurait donc dû être la bZ2X, ou la bZ3X, mais Toyota a préféré ressortir le nom d'Urban Cruiser, un excellent nom au demeurant, mais qui n'avait pas suffit pour assurer le succès commercial de la première génération.
Alors, c'est quoi cette Urban Cruiser de seconde génération ? En simplifiant, on pourrait dire qu'il s'agit d'une Yaris Cross électrique. Juste un peu plus grande. 10 cm de plus en longueur, 2 cm de plus en largeur, et 4 cm de plus en hauteur. La différence la plus importante est au niveau de l'empattement, qui est supérieur de 14 cm, parce que sur une électrique, il faut de la place entre les roues, pour loger une batterie sous le plancher.
Trois motorisations sont possibles. Traction avant de 106 kW avec batterie d'une capacité de 49 kWh, traction avant de 128 kW avec batterie de 61 kWh, et traction intégrale de 135 kW, avec batterie de 61 kWh. Ces chiffres, et la carrosserie rappelleront peut-être quelque chose à ceux qui suivent de près l'arrivée des nouvelles électriques sur le marché.
Elle avait été dévoilée le mois dernier, cette Toyota est la soeur de la Suzuki eVitara.
Elles sont fabriquées conjointement, dans la même usine en Inde, où la main d'oeuvre est réputée pour son faible coût. Ce qui devrait logiquement se traduire par des tarifs très compétitifs.
Mais pour Toyota, leader mondial de l'hybride, cet Urban Cruiser prouve qu'il va aussi falloir compter avec lui pour les électriques. Et pas qu'un peu.
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