La nouvelle Commission européenne
Jeu 12/08/2004 — Le président José Manuel Barroso a rendu public ce jour la composition de la nouvelle Commission Européenne qui prendra ses fonctions le 1er novembre.
Un français sera à une très bonne place, il s'agit de Jacques Barrot, ex-président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale, et bientôt Vice-Président de la Commission Européenne, en charge du Transport. Mais on ne lui connait pas d'antécédants pro-environnement, et on ne se plaindra donc pas qu'il n'ait pas acquis toutes les compétences de son prédecesseur, Mme Loyola de Palacio, qui a (avait) aussi en charge l'Energie. Ce sera le hongrois Lészlé Kovacs qui recevra la charge de l'Energie à la Commission, mais lui non plus n'est pas connu pour être un écologiste. Quant au commissaire qui aura précisément la charge de l'Environnement, ce sera un juriste grec, Stavros Dimas, et malheureusement, on ne trouve pas chez lui de trace de quelque engagement pour l'environnement dans sa biographie officielle.A la Recherche enfin, très important puisqu'on sait que Philippe Busquin, l'actuel commissaire a beaucoup fait pour l'hydrogène et la pile à combustible, on trouve le slovène Janez Potocnik, un économiste dont tout laisse à penser qu'il justifiera les engagements de l'Europe dans les techniques liées à l'hydrogène, plus pour des raisons de compétivité internationale que de sauvegarde de l'environnement.
On espère cependant que les sensibilités écologiques de toutes ces personnes sont grandes, car puisqu'on ne peut pas faire confiance au gouvernement national pour prendre des initiatives pour l'écologie (même si le plan bonus-malus est maintenu, le ministre l'a réaffirmé), on les attend de Bruxelles. Toutes les initiatives en faveur de l'environnement ces 10 dernières années sont d'origine européenne, mais si les décisionnaires de la capitale belge ne vont plus dans le sens de l'écologie, les conséquences en seront plus que dramatiques...
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; politique-transport_Europe