La Prius voiture de l'année 2005
Lun 15/11/2004 — Le nom Prius signifie en avance en latin sur son temps, c'est on ne peut plus vrai puisque cette voiture, la Prius II, dont le présentation officielle fut en 2003, vient d'être élue voiture européenne de l'année 2005.
C'est la victoire du public, exprimée par la voix des journalistes, sur les comptables et les financiers incapables de voir à plus de 3 mois. C'est le triomphe de l'audace. La Renault Modus, qui concourait également pour le titre de voiture de l'année, aurait pu gagner, si elle avait été dotée d'une motorisation hybride comme la première Modus, le concept-car de 1994 en avait une. De même la Citroën C4, si elle avait été dotée du train roulant hybride de la Xsara Dynactive. Le grand public a oublié ces concept-cars, pas les professionnels qui élisent la voiture de l'année. Tous les constructeurs européens ont commencé à réfléchir aux véhicules hybrides dés les années 70, après la première crise du pétrole, tous ont réalisé études, prototypes, tests, mais si Toyota a été le premier à passer à la série, ce n'est que logique que le japonais soit premier aujourd'hui.Les journalistes ont pourtant pris un risque en élisant le Prius, il est que pour la voiture de l'année 2005, c'est un peu choquant qu'il s'agisse d'un modèle dont la présentation fut le 16 avril 2003 à New York. Il aurait fallu que la Prius soit voiture de l'année 2004, c'est ce qu'elle fut aux USA, et son admission au concours européen de voiture de l'année 2005, ne tient alors qu'à une chose : la Prius 2 a été commercialisée sur le marché européen en retard par rapport aux marchés nippons et américains. Il y en a qui doivent rire jaune, qu'ils n'oublient pas que la Prius n'est pourtant qu'une étape, et que le but, où Toyota investit aussi massivement, c'est l'hydrogène.
Il devrait se vendre 8 500 Prius en Europe en 2004, et Toyota prévoit 15 000 ventes en 2005, sur une production totale de 180 000 unités.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Toyota ; voiture-hybride