Attention au gros traffic de Bagnolet
Ven 15/04/2005 — Airparif, l'organisme officiel en charge de mesurer la qualité de l'air en Ile de France, a réalisé une étude sur une zone où le traffic routier est particulièrement dense : l'échangeur de Bagnolet.
Avec un nombre croissant d'usines qui ferment, il ne restera bientôt plus que 2 sources de polluants atmosphériques dans cette région, les incinérateurs d'ordures ménagères, et le traffic routier. A la porte de Bagnolet, avec le croisement du boulevard périphérique, de l'autoroute A3, des boulevards des Maréchaux (Davout et Mortier) et de la rue Belgrand, il y a dans une zone de 300 mètres de diamètre plus de 300.000 véhicules qui circulent chaque jour. On peut difficilement faire pire, et comme on l'imagine, l'enquête, réalisée en automne et hiver 2003, montre clairement que la pollution y est d'une intensité dramatique. On lira l'article d'Airparif ici (.pdf, 6 pages, 3,83 Mo), et sa méthodologie ici (.pdf, 83 pages, 5,87 Mo) mais ce qu'il faut en retenir sont les 2 points suivants.1/ La pollution est plus élevée dans les zones les moins ventilées comme la station de métro (Gallieni) ou le centre commercial du secteur.
2/ La pollution y est si forte qu'elle est au-delà des normes européennes autorisées pour le benzène (substance cancérigène) et les oxydes d'azote.
Alors pour les 70.000 personnes qui habitent le secteur, on ne peut que conseiller de ne pas s'approcher de l'échangeur de la porte de Bagnolet lors des pics quotidien de pollution, qui coïncident avec les pics de circulation. Mais heureusement pour eux, l'impact de l'échangeur décroît vite à mesure qu'on s'en éloigne. A 400 mètres de son centre, la pollution redevient analogue à la pollution francilienne moyenne.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; ecologie