Les routes de plus en plus sûres
Jeu 12/05/2005 — Gilles de Robien, ministre des Transports, a présenté un bilan très positif de la sécurité routière en France en 2004, mais le ministre n'entend pourtant pas s'arrêter là.
- 6,2 % en 2002, - 20,9 % en 2003 et - 8,7 % en 2004, telle est la baisse du nombre de tués sur les routes de France, qui s'est établi à 5 232 victimes en 2004. Il y a encore quelques points noirs, par exemple les jeunes, puisque la tranche d'âge 18/24 ans représente 1 227 victimes du total ci-dessus, soit 23,5 % des tués. Ce qui est totalement anormal quand cette tranche d'âge ne fait que 9 % des habitants du pays. Précisons cependant que ce sont les jeunes hommes qui font exploser les statistiques, puisque les jeunes femmes ont 4 fois moins de « chance » d'avoir un accident que ces messieurs... La répartition des tués selon le mode de transport est aussi problématique, puisque si 3 186 des personnes décédées étaient automobilistes, 1 302 étaient sur des 2 roues, et 550 étaient simples piétons. Les jeunes et les motocyclistes (souvent les mêmes) seront donc les 2 priorités des politiques à venir, mais d'ores et déjà, les résultats de la politique de ce gouvernement sécurité routière ont de quoi faire rêver les écologistes.Le nombre de tués sur la route a en effet diminué de 50 % en 3 ans ! On aimerait trouver des résultats aussi éloquents dans la lutte contre les émissions de gazs à effet de serre, ou contre les polluants atmosphériques. Il suffirait pourtant que ce même ministre, Gilles de Robien (notre illustration : le ministre lors de l'EVS21 le mois dernier), en concertation avec son homologue du ministère de l'écologie, prenne des mesures pour limiter, et à terme rapide interdire, la circulation des véhicules diesel fabriqués antérieurement à 1990. Les effets seraient immédiats.
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