Accord LH2 entre BMW, GM et Honda
Ven 05/08/2005 — Il y a une quasi-unanimité entre tous les constructeurs automobiles devant le fait que le carburant du futur sera l'hydrogène, mais beaucoup reste à faire pour établir des facilités d'usage qui soient communes à tous les constructeurs.
Le mauvais exemple, c'est le GPL. Comme ce n'est pas un carburant d'avenir, personne n'avait eu l'idée de chercher à établir des normes communes, ou internationales, et c'est ainsi qu'on a vu des voitures françaises converties au GPL, qui ne pouvaient pas faire le plein en Belgique, car les embouts des pompes de GPL ne correspondaient pas... Ce problème a maintenant été résolu, mais pour que tout marche sur des roulettes avec l'hydrogène, les constructeurs ont pris l'initiative de se parler. Ce sont d'abord BMW et General Motors qui étaient devenus partenaires, nous l'annoncions il y a 2 ans, et aujourd'hui, c'est Honda qui les rejoint pour fixer des normes de remplissage d'hydrogène liquide communes à eux 3.Pour le constructeur japonais, c'est une petite surprise, car jusqu'à présent on ne connaissait chez lui que l'hydrogène gazeux à 350 bars. Gageons qu'avec de l'hydrogène liquide (Liquid Hydrogen, LH2), sa FCX pourrait arriver à une autonomie de plus de 700 km. (A volume égal, il faut compresser l'hydrogène gazeux à 1250 bars pour obtenir une quantité équivalente à celle d'un réservoir d'hydrogène liquide.) Le gagnant dans cette affaire est cependant BMW, car c'est lui qui a fait le premier le choix de l'hydrogène liquide, en partenariat avec Linde, et avec succès. Pour en témoigner, les illustrations de cette page, où une BMW 760i à hydrogène fait le plein, à une station qu'un camion citerne vient de ravitailler. Et ce n'est pas de la science-fiction, ces photos ont été prises le 2 août à Berlin !
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Honda ; carburant-energie ; industrie-production