Aux USA, la Prius un peu modifiée
Jeu 29/09/2005 — Il ne s'agit pas d'une nouvelle version, ni même d'un face-lift, mais pour mériter son nom, et sa réputation, la Prius ne peut pas se permettre de vieillir.
Précisons bien cependant que les modifications décrites dans cet article ne concernent pas les Prius vendues en Europe, mais uniquement celles destinées au marché américain. La Toyota Prius II y est commercialisée depuis 24 mois, et face à l'arrivée imminente d'une nouvelle génération d'Honda Civic hybride, Toyota ne reste pas inactif, et apporte à son modèle phare quelques modifications esthétiques et d'équipement. Ces modifications concernent le millésime 2006 de la Prius vendue aux Etats-Unis, lequel sera disponible en novembre, et si ces modifications doivent venir en Europe, elles ne viendront que plus tard. Ce qui est somme toute logique, puisque la Prius n'a été commercialisée ici qu'après l'avoir été en Amérique.Notre correspondant américain ne nous a indiqué aucune modification de tôlerie, et les changements esthétiques se concentrent alors dans les blocs optiques qui, tant à l'avant qu'à l'arrière, sont nouveaux. On voit ci-dessus les gros clignotants oranges, qui ne sont vraisemblablement pas aux normes européennes. Il y a aussi de nouvelles couleurs, et c'est tout pour l'extérieur. Les changements sont plus substantiels à l'intérieur avec l'arrivée d'une option revêtement cuir pour les sièges. Comment ont-ils pu ? De la peau d'animal mort dans une Prius ! On ne pourra plus prendre plus l'auto pour aller faire son marché bio, acheter sa salade, ses germes de blé et son jus de carotte ! Toyota revient sur sa parole avec cette option, car au début de la commercialisation de l'auto, un cadre de Toyota USA avait affirmé que le constructeur ne proposerait jamais de cuir sur la Prius...
Certes, l'option cuir existait déjà au Royaume-Uni (à 1350 livres), un marché où l'option cuir est indispensable, mais sur le marché américain, réputé progressiste, l'arrivée de cette option montre que Toyota vise maintenant le plus grand public, et que contenter les écologistes acharnés n'est plus la priorité. Dommage. Le confort gagne aussi un système de rétrovision (une caméra à l'arrière de l'auto diffuse sur l'écran du tableau de bord ce qu'il y a derrière quand le conducteur engage la marche arrière), et la radio possède désormais une fiche où connecter un lecteur de MP3. Côté sécurité enfin, il y a 2 nouveautés importantes. D'abord un système de contrôle de la pression des pneumatiques (bizarrement, la Prius n'en était pas encore équipée, alors que Renault en équipe quantité de ces autos depuis plusieurs années), et ensuite un nouvel airbag à puissance variable, modulant son action en fonction de la violence du choc détecté. Ces 2 derniers équipements, parions qu'on les verra en Europe sous 3 à 6 mois, la probabilité est d'autant plus grande qu'ils doivent être partagés avec d'autres modèles de la gamme Toyota.
Quant au groupe propulseur, il est inchangé, et pour l'heure, la priorité de son constructeur est d'accroître encore ses capacités de production des éléments qui le composent.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Toyota ; voiture-hybride