L'écologie au salon de l'auto de Bologne

Ils sont tellement fiers de leur moteur bicylindre chez Fiat qu'ils ne le gardent pas sous le capot de la petite Panda. Ils le font sortir pour que tout le monde puisse l'admirer sans baisser les yeux. Mais c'est bien vrai qu'à défaut de moteurs de grosse cylindrée, ou de modèles hybrides, c'est lui qui a la vedette. Dernier salon européen, le salon de Bologne n'a jamais eu la faveur des constructeurs. C'est pourtant le plus important d'Italie, et avec plus de 800 000 visiteurs, il est l'un des salons les plus courus d'Europe. Le groupe Volkswagen l'a bien compris. Il y exposait la Passat Alltrack et la version 5 portes de la petite Audi A1.

On remarquait chez Mercedes, le superbe prototype de classe B hybride rechargeable, et le constructeur réitérait son ambition d'en développer une version de production sous moins de 3 ans. Mais à côté de la première européenne de la Jaguar XKR-S cabriolet, les seules autres nouveautés étaient des versions encore plus affûtées de la Fiat 500 revue et corrigée par Abarth. Il reste qu'à côté des stands classiques comme on en voit sur tous les salons du monde, le salon de Bologne se distingue par des animations sans équivalent nulle part ailleurs en Europe.

Il y avait en effet une piste d'essais de véhicules tout-terrain très impressionnante, un circuit où les voitures pouvaient dépasser les 100 km/h, et enfin une piste d'essais pour voitures électriques. Comme souvent (mais assurément plus pour longtemps), les voitures électriques n'étaient pas mélangées aux autres, et jouissaient d'un hall à part, lequel leur était entièrement dédié. Pas de vraies nouveautés au sens pas de premières mondiales, mais avec les Renault électriques, et entre la petite Mitsubishi i-MiEV et l'utilitaire Mercedes Vito, pour la première fois, nous avons eu le sentiment que la propulsion électrique existait sur tous les segments du marché.

La piste d'essais révélait ensuite plusieurs surprises, puisqu'à côté des habituelles (en Italie) Fiat 500 et Qubo (converties à l'électrique par Micro-Vett, et importées en France par Newteon), nous y avons croisé une Smart électrique. Mais pas la Smart Fortwo, une ancienne Smart roadster, qui avait été convertie à une propulsion électrique. Dommage que le constructeur allemand n'ait jamais songé à cela avant qu'il arrête la production de cette auto... Près de 6000 personnes avaient eu l'occasion d'essayer une voiture électrique au salon de Bologne l'année dernière, il devrait y en avoir encore plus cette année. Avec la grande nouveauté que les Renault électriques étaient disponibles, idem la Smart Fortwo. L'absence d'une vraie Fiat électrique (construite par Fiat, et non pas convertie par un tiers) ne se faisait alors que plus remarquer.



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