Bultaco Brinco, la renaissance électrique
Bultaco. Il faut avoir plus de 50 ans pour s'en souvenir, mais avant que les japonais viennent s'approprier le marché du deux roues, il y avait des constructeurs européens de motos. Des français, des italiens, et des espagnols. Les Bultaco étaient espagnoles, des machines incroyables, ultra légères. Pas des motos normales, plutôt des engins à monter aux arbres. Bultaco faisait aussi des motos de vitesse, mais ce sont les engins de trial qui ont fait toute la réputation de la marque espagnole. De toutes petites motos, avec un moteur monocylindre 2 temps refroidi par air. La selle ? Même pas de selle, on les conduisait debout.
La nouvelle génération est bien dans la lignée des anciennes, même si elle possède une motorisation électrique, et qu'elle a une selle. La nouvelle Bultaco s'appelle
Brinco, et comme toujours c'est un engin minimaliste. La selle est une selle de vélo, cette moto n'en est d'ailleurs pas vraiment une. On dira qu'elle est à mi-chemin entre un vélo à assistance électrique et une moto. On peut en effet pédaler pour aider au mouvement, comme sur un VAE, mais ce n'est pas un VAE puisqu'on peut aussi rouler sans jamais pédaler. La législation est peut-être mal faite, mais Bultaco choisit de ne pas s'en soucier : son Brinco n'est pas homologué.
La Bultaco Brinco est un engin tout-terrain, il n'a donc pas de phare. Tout usage sur la voie publique est prohibé. Pur engin de plaisir, il est doté d'un moteur-roue de 1,5 kW (3 kW en crête), avec un couple impressionnant de 60 Nm, tandis que la batterie a une capacité de 1,3 kWh (comme celle d'une Prius). Le point fort est le poids, puisque l'engin complet, avec sa batterie lithium-ion amovible de 8 kg (mais sans le chargeur, qui reste à la maison) ne pèse que 39 kg. L'autonomie est de 30 km en tout électrique, mais si on pédale en même temps (avec 9 vitesses), on peut faire jusqu'à 100 km. Plutôt que la distance cependant, on verra ce Brinco comme un engin avec lequel on peut s'amuser plus d'une heure sur la piste. Ou mieux : hors de toute piste.
Moderne, le Brinco n'a pas de clé, mais demande à son propriétaire de porter un bracelet. On le porte contre le contact en haut de la fourche, et le déverrouillage est automatique. La recharge est très lente, 3 heures sur une prise normale, sans doute pour préserve la batterie, et il y a 3 modes de fonctionnement.
Sport ;
Urban et
Eco. Le Bultaco Brinco a été conçu à Madrid, mais il est fabriqué à Barcelone, où il est commercialisé au prix de 4800 €. C'est élevé par rapport à un scooter chinois, mais raisonnable par rapport à un vélo de course allemand. Le cadre est tout aluminium, et la finition exscellente. Plus de 100 Brinco ont déjà été vendus, et Bultaco lancera un second modèle, de route, dans quelques mois.
La renaissance de la marque espagnole semble donc bien parti, et tout de suite, il est possible de réserver un Bultaco Brinco en ligne
ici.
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