Nissan et Showa Shell vont recharger au soleil
Mar 25/08/2009 — Le futur leader de la voiture électrique se préoccupe de produire de l'électricité verte.
Nissan a misé gros avec sa Leaf électrique. Mais si la voiture électrique convainct la majorité, et mérite pleinement le label zéro émission, il subsiste la question annexe du caractère écologique de la production de l'électricité. La France est très mal placée sur ce plan, en se préparant à remplacer la dépendance au pétrole par une dépendance à l'uranium, avec des déchets nucléaires qui embarrasseront des douzaines de générations après la nôtre. Mais il existe heureusement la voie renouvelable ! Nissan se propose de l'explorer avec le concours de Showa Shell Sekiyu, une filiale nippone du groupe pétrolier, qui est un leader de l'énergie solaire.
Showa Shell Sekiyu possède en effet un joyau : la technologie CIS, soit des capteurs photovoltaïques sans silicium, à base d'un mélange de cuivre, d'iridium et de sélénium (C.I.S.). Les cellules solaires CIS sont réputées pour avoir une meilleure sensibilité à la lumière que les meilleurs capteurs en silicium monocristallin, et ils offrent donc un meilleur rendement, notamment dans des situations de faible luminosité. On les reconnait immédiatement à leur aspect beaucoup plus terne que les cellules au silicium, et avec les batteries Lithium-Ion de Nissan, les 2 parties vont tâcher de développer un système de recharge rapide pour voitures électriques.
Le challenge est assez formidable quand on sait qu'il faut presque 10 m² de capteurs pour fournir une puissance d'un kW, alors qu'une recharge rapide demande un courant fort (220 V 70 A, par exemple). Mais si quelqu'un doit y parvenir, Nissan et Showa Shell Sekiyu ont les meilleures chances.
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